Elwenn Ashfield
Messages : 42 Points : 93 Date d'inscription : 09/09/2012 Age : 29
Carte étudiante Groupe : Rusty Nail Année : 3* Liste des cours à l'horaire:
| Sujet: Elwenn Ashfield, dossier scolaire. Lun 10 Sep - 13:25 | |
| Elwenn Ashfield ▲ Dossier scolaire Dig me now, and fuck me later-
| INFOS GÉNÉRALES
→ NOM: Ashfield. → PRÉNOM: Elwenn. → ÂGE: 17 y.o → ORIENTATION SEXUELLE: Pan'. → GROUPE: Rusty nail. → VACANT: Paaardon ? → AVATAR: Orihara Izaya - Durarara !
INFOS PERSOS
→ ORIGINES(S): United Kingdom. → SURNOM(S): Invente ce que tu veux~ → AMBITION: Sortir de cette école / Devenir psychanalyste / Se venger. → ANNÉE: 3* année. → EMPLOIS: Etudiant. → PHOBIA: Crowd.
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→ TAILLE: 1m72. → POID: 68 kg. → CHEVEUX: Noirs corbeau. → YEUX: Noirs.
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Une immense cicatrice le long du dos, de la nuque à la hanche droite. Un souvenir de bataille au fond d'une ruelle mal-famée. L'acier contre la chair, ça finit en bain de sang. Mais je m'en suis tiré avec une seule marque. Coup de chance.
Un tatouage à l'épaule gauche, représentant un serpent ailé. Quetzalcoatl.
- Spoiler:
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♥ L'Earl Grey. Les objets tranchants. Se promener de nuit. Apprendre le plus de choses possible. Plonger en apnée. La violence. Se battre. Ecouter de la musique à fond. Se sentir puissant. Etre seul. ... Les êtres humains.
♠ Les pleutres. Les fils de bourges qui se croient supérieurs. La niaiserie. Les gens superficiels. Etre obligé de faire quelque chose. Son père. Qu'on lui donne des ordres. Qu'on l'insulte. Montrer ses sentiments. Se sentir lâche. Pleurer. S'attacher.
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I do what I want.
Les gens disent souvent que je suis jamais sombre. Sympa, tranquille, tout ça. Je m'énerve pas, en général. Par contre, je suis assez froid avec ceux que je connais pas. Je parle pas des masses. J'aime pas m'attacher, alors je fais rien pour créer de nouvelles amitiés. Des fois, y'a des gens auxquels j'arrive à me lier. Ou plutôt, qui se lient de forcent à moi. Une fois que c'est fait, c'est peut-être paradoxal, mais... Je préférerais mourir au lieu de les trahir.
On pourrait me qualifier de vulgaire. J'essaye de calmer mon langage, mais c'est un peu compliqué. C'est une habitude qui fait qu'on me tape souvent sur les doigts... Comme beaucoup d'autres, je sais. Comme le fait que je m'amuse à sécher les cours et à aller me promener. Mais ça, c'est pas vraiment mal, si ? Juste embêtant pour mon 'avenir'... Comme s'il y en avait un qui se profilait.
Vous avez sans doute remarqué que je suis pas un gars très positif. L'optimisme, c'est pas mon truc. Si c'est mort, c'est mort, c'est tout. Je ne crois pas aux miracles, pas plus qu'en une quelconque divinité. Le truc paradoxal, c'est que je crois à tout ce qui est esprits, fantômes et tout le bazar. Ma mère m'a dit et répété que les légendes étaient toutes vraies, alors... Pourquoi pas ?
A part ça, je suppose que je suis mature. Enfin, on m'a pas vraiment laissé le choix, j'ai du grandir vite. Bon, j'avoue avoir traîné dans des affaires un peu louches. On considère ça comme de l'immaturité ? Et mon occupation favorite... Trouver des tas d'infos sur tout le monde. Avant, c'était pour avoir des moyens de pression et de quoi gagner un peu d'argent. Maintenant, c'est plus par amusement.
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Je ne l'avouerai jamais, vous savez.
✦ Toujours enfoui au plus profond de mon coeur, la honte d'avoir passé l'enterrement de Katty en prison... Et de n'avoir pu sauver mes deux petites soeurs avant que l'une d'elle ne succombe.
Je deviendrais assez fort et impitoyable pour buter ce conn*rd. ✦ Putaing, les gars, je suis amoureux.
| Un couteau. Qui s'ouvre avec un joli petit 'clac', dévoilant une lame claire. Un instrument de défense, d'attaque, d'intimidation... Tout ce qu'il y a de plus utile. Je l'ai volé à un de ces crétins d'enfants de riches quand j'avais six ans. Et il ne m'a plus quitté. J'ai pris l'habitude de le trimbaler partout ou je vais, et développé des tonnes de techniques pour qu'il ne soit pas repérable -dans le cas où je me ferais contrôler par la police, ou une autre autorité quelconque qui pourrait m'emmerder quelques temps.
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Difference between weakness and strengh.
Little twin sisters. Katrina, aka Katty, et Salina, aka Sally. Mignonnes, fragiles, avec des cheveux noirs et des yeux tout aussi sombres. Deux jumelles. Elles étaient ce qu'un poète romantique appellerai "un rayon de soleil éclairant un quotidien monotone"... Pour moi, c'était juste mes petites soeurs. Je m'étais juré de les protéger, comme tout grand frère qui se respecte. J'ai failli à mes promesses, je sais.
Mother. Ma mère était une femme droite, vertueuse, un modèle pour notre famille qui gravitait autour d'elle. Elle passait ses journées à prier pour notre salut, à s'inquiéter pour nous, à s'occuper de la maison et à cuisiner tout ce qu'elle pouvait. Je ne sais pas d'où lui venait cette anxiété, ce stress de nous voir en mauvaise santé. Elle est morte de se faire trop de soucis, sans souffrir. Une mort à l'image de sa vie; effacée, discrète, pieuse. L'équilibre de notre famille s'est écroulé quelques mois après. J'avais neuf ou dix ans.
Father. Je n'ai jamais compris comment j'avais pu naître de mon père. Il était la créature que je considérais comme la plus dégueulasse de notre monde. Alcoolique, violent, impudent. Il passait ses nerfs sur ma mère qui ne se plaignait pas. Après son décès, mes soeurs et moi furent ses nouvelles victimes.
I/ Sunshine on the snow. Tales of childhood.0-5 ans.
On naît tous avec une dose de chance bien définie. J'ai du tirer un mauvais numéro a la loterie.
Je suis né en janvier. Tout au début de l'année, en plein milieu de l'hiver. Ma mère me racontait souvent que la neige avait tout recouvert, ce jour-là. Le paysage d'un blanc immaculé se reflétait toujours dans ses yeux, et ils me rendaient une image tellement pure de mon moi enfant que j'aurais juré pour elle de devenir moine, de dispenser la parole de Dieu en robe blanche et de vivre dans un couvent. Elle me considérait comme un ange. Son fils chéri. Et quand elle souriait en me demandant de la prévenir si un jour je décidais de m'envoler, mon coeur gonflait comme un ballon de baudruche à l'hélium.
Quand j'ai eu quatre ans, on m'a annoncé que j'allais être grand-frère. Après son nées mes deux petites soeurs. J'étais investit d'une mission de la plus haute importance; protéger les nouvelles-nées. J'ai eu peur un temps, parce que je n'arrivais pas à les distinguer l'une de l'autre. Les rires de mes parents à qui je confiai mes inquiétudes résonnent encore dans ma tête.
II/ Maybe I should cry for help. Maybe I should kill myself.5-10 ans.
En fait, les choses se sont mises à se dégrader peu à peu.
Mon père a perdu son travail. Le chômage, ça vous transforme un homme. Au début, il restait tranquillement à la maison. Occupait ses journées en nous construisant des jouets en bois, tous plus fabuleux les uns que les autres. Malgré le fait que nous sentions que quelque chose clochait à la maison, nous vivions dans une bulle heureuse, comme tous les enfants qui ne comprennent pas les inquiétudes des adultes. Quand le bois s'est mis à manquer, il a tué les longues heures qui lui restaient à se promener dans notre petite ville. Puis un jour, il est entré dans un bar 'pour prendre un petit café'. Je suppose que vous connaissez la suite. Alcoolisme, dépendance, retour à la maison de plus en plus tard, inclination à la violence, dépressions, tout cela allant en empirant...
La mort de ma mère est venue se glisser dans ce climat d'absentéisme et de regrets. Elle s'inquiétait trop. Et surtout, elle passait son temps à prendre les coups que mon père destinait à ses gosses. Je tentais de la repousser de toutes mes forces, de me glisser entre sa fragile personne et les poings de l'autre alcoolique. J'aurais tout pris pour elle, moi, mais la force d'une mère n'a pas d'égal. Je me suis toujours retrouvé enfermé dans ma chambre, inutile, impuissant. Au final, elle l'a payé plutôt cher. La valeur d'une vie. Après avoir écoulé toutes les larmes de mon corps et vu son cercueil recouvert de fleurs et de terre sombre, je me suis juré de ne plus jamais pleurer.
Et ces crétins de juges n'ont même pas enlevé notre garde à mon père. Pourtant, dieu sait que j'aurais préféré l'orphelinat ou la famille d'accueil à ce foyer délabré.
III/ Hide my weals. In the heart of a coward.10-15 ans. J'ai fini par fuir. Je sais, c'est pas très beau à dire. Ca fait lâche. Je suis parti faire des études un peu plus loin. En internat. Seul, tranquille, de quoi me reposer. J'avais choisi une filière scientifique, et m'étais fait des potes. Pas tous très fréquentables, mais on verra ça plus tard. Le campus était grand, vert. On s'y sentais bien. Je bossais avec l'idée de devenir un psychanalyste de renom, et de m'en sortir. Sans compter mon plan de sauvetage de mes soeurs, qui avaient du rester à la maison. Je craignais chaque appel, persuadé que l'on allait m'annoncer que l'une d'elle n'avait pas survécu, tout comme Maman.
Le soir, je bossais comme je pouvais. Au début, j'étais embauché en première partie de soirée dans un bar. A 22h, ils fermaient, et l'établissement se transformait en boîte gay. Alors je laissais le service et rentrait faire mes devoirs, bien sagement. Bordel, je n'avais que douze ans. Sauf qu'au bout d'un moment, j'ai eu besoin de plus d'argent. Le salaire de début de soirée n'était pas assez élevé. Le gars qui tenait le bar m'a proposé de bosser mes cours avant 22h, et de venir travailler après. Pas de problème, c'est juste du service. T'apporte les boissons, tu prends les commandes, tu souris, et voilà la travail. J'ai accepté. Pour cent livres de plus par mois. Et je m'en suis pas mal sorti.
IV/ I will never be afraid again. I will keep on fighting till the end.15-17 ans.
Mon coeur, je te le donnerai pas. Il est tout rayé, toute façon.
Conséquence attendue de tout ça; je me suis mis à traîner avec les sales brutes du campus. Une petite bande de gredins, dirait une vieille dans son HLM. Ce qui nous faisait triper, c'était tout ce qui sort du cadre de la loi. Les premiers temps, on étais que des petites frappes, collégiens immatures et incapable de faire pire que de voler un strap dans un marché. Mais on a grandi. On est passé des veillées assis sur des murs aux nuits à racketter et tabasser tous ceux qui avaient le malheur de passer un peu trop près de nos personnes.
Disons que la descente aux Enfers a commencé le jour ou j'ai enfoncé la première seringue dans une des veines de mon bras. Les mauvaises habitudes, c'est tenace et ça s'installe vite. Je ne compte plus le nombre de fois ou j'ai répété cette opération par la suite. Pour avoir plus de la précieuse substance, il a fallu trouver l'argent. C'était pas un choix. C'était une nécessité. Le deal et la prostitution sont alors entrés dans mon quotidien -bienvenue à vous. Les études étaient devenues bien plus que secondaires. Dans mes rares périodes de lucidité, je maudissais ce que j'étais devenu.
V/ Look the mirror; see your own face. Elinkä.15-17 ans. Elle était juste comme moi. Alors on pouvait parler librement. Je suis pas en train de vous raconter une histoire d'amour qui m'aurait sorti de l'addiction où je m'étais plongé. Pas, mais alors pas du tout. Cette fille, c'était juste mon reflet. Un peu comme si j'avais eu une jumelle. On se ressemblait, on pensait pareil, on agissait pareil. Les autres ont pas tardé à nous appeler "twins", "les frangins" ou "lookalike"... On était tout le temps ensembles, et on préparait les pires coups de toute notre carrière. On partageait la came, les recettes, les emmerdes. Et par-dessus tout, les heures de colle.
On avait grimpé ensemble les échelons des petits mafieux du campus. On était devenus les bras droits du Boss. C'était nous qui commandions, qui choisissions, qui punissions. On se faisait passer l'un pour l'autre sans problèmes. Je me rappelle les milliers de fois où j'ai du enfiler une de ses jupes et où elle a pris mon pantalon. L'illusion était plus que parfaite.
Je la considérais comme une soeur; sans oublier les miennes pour autant. J'allais leur rendre visite le plus souvent que je pouvais. Tout l'argent que j'avais, je leur en faisait don. Après avoir bien sur prélevé de quoi remplir ma seringue. A chaque fois que je les revoyais, à chaque vacances, je les trouvais plus mal en point et plus courageuses. Je sentais au fond de moi que quelque chose allait déconner, mais j'étais pour le moment incapable de faire quoi que ce soit. Mineur, sans tunes, drogué. Impossible de faire le moindre mouvement.
VI/ Watch me crashing into your hands. I was not supposed to end like this.17 ans.
Et ma chute a pris fin au moment ou j'ai passé ma lame sous la gorge d'un gus qui tentait de me frapper.
J'avoue, c'est moi qui avait commencé... Je l'avais coincé dans une ruelle, parce qu'il fallait que je récupère des documents. Il se les était procurés par je ne sais quel procédé diabolique et ces papiers auraient pu faire jeter en prison le Boss de la bande à laquelle j'appartenais -et tous les membres en prime. Il s'est cru fort, hein. Il m'a sauté dessus, j'ai esquivé. Je comptais seulement l'impressionner. Mon couteau a claqué, comme à chaque fois que je l'ouvrais. Quelques instants plus tard, mes mains étaient rouges de sang. Des gouttes avaient éclaboussé mes habits, mon visage. Et le mec crachait ses tripes, à genoux. C'était meilleur que toutes les drogues que j'avais pu consommer. Le seul truc qui a foiré, c'est qu'on va pas loin quand on est à demi-shooté et couvert d'hémoglobine. Alors j'ai fini dans une vieille cellule, avec pour seule compagnie quelques petites brutes qui m'impressionnaient même pas à moitié. Et j'ai attendu sagement mon procès, entre crises de manques et ennui profond. Elinkä est venue me rendre visite quand elle pouvait. D'autres potes, aussi. Mais je me rendais compte qu'aucun d'entre eux n'avait été un véritable ami.
VII/ End of the masqerade. Hope is a lie.
Chef d'accusations ? Meutres, possession, vente et prise de stupéfiants, vols à main armée, agressions et cambriolages multiples.
Vous comprenez bien qu'ils ne m'ont pas laissé sortir. Même quand on m'a annoncé que Katty était morte. J'avais trop déconné. Le pire, c'est qu'elle n'était pas décédée des coups de l'alcoolique qui me tenait lieu de père. Non, elle avait simplement choppé un virus, et les soins ne lui avaient pas été délivrés à temps. Elle avait voulu être forte, ne s'était pas plaint de ses souffrances. Je continue à penser qu'un véritable père aurait remarqué la douleur de sa fille, mais je n'ai pas eu le loisir de mettre mon poing dans sa face de raté pour le lui faire comprendre. Il n'est pas venu me voir. Sally, oui. Elle était terne et triste. Vide. On dit que quand on perd un de ses frères ou soeurs, et plus encore son jumeau, c'est une moitié de sois qui s'effondre. Et voilà que ma petite soeur n'était plus qu'une moitié de personne.
J'ai été jugé coupable. C'était prévisible. Je n'ai pas bronché. De toute façon, j'étais trop en lambeaux pour protester. La haine que je ressentais me faisait imploser. Mon père, le monde, la vie, moi-même. Il ne me restait pour espérer que Sally, qui n'était plus vraiment ma Sally, et Elinkä, l'autre moi-même.
J'ai fini par penser qu'il était temps d'en finir. J'ai réussi à me procurer un pistolet en sautant sur un policier. Le métal froid sur ma gorge m'a semblé être une délivrance. Ils m'ont stoppé avant que j'ai eu le temps d'appuyer sur la gâchette, et bourré de calmants. Un petit temps à l'hôpital. Comme si j'étais malade.
J'ai eu le choix, après. Une école de luxe pour gamins riches ou un cachot assorti à un pyjama rayé. J'ai choisi l'école. Je supporte pas les rayures.
J'ai l'impression que ma vie a été trop longue pour une si courte période... J'espère que la suite va passer plus vite.
Si seulement j'avais pu m'envoler, comme Maman le souhaitait.
| → ÂGE: 16 ans. → SEXE: As you wish~ → CONNECTIVITÉ: Dépend du boulot à abbatre jours/7 → LE RP ET MOI: On a une relation échangiste. → COMMENT TU LES AIMES, LES FILLES ?: Attachées. → COMMENT AI-JE ATTERRI ICI: Par pur hasard et voie d'envie de Yaoi avec une potesse. → DES SUGGESTIONS ?: Z'avez vu comme je me suis trop amusé à faire plein de Polaroïds... /pars se tirer une balle. Sinon, y'a pas de code ici ?
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Dernière édition par Elwenn Ashfield le Lun 17 Sep - 10:49, édité 30 fois
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