CARACTÉRISTIQUES

SIGNES PARTICULIERS

Oui il a un tatouage, oui il n'avait absolument pas l'âge de le faire sans être accompagné par un adulte, et il s'en branle complétement. Et en plus il est vulgaire, ben bravo. Bref, c'est un ami à lui qui s'est entraîné sur sa peau, mais heureusement le résultat est soigné et réussi. C'est donc sur la hanche droite qu'il possède un tatouage,dont la signification est très importante pour lui. On dit qu'un Pheonix renaît toujours de ses cendres, elle aussi, il en est certain.

GOÛTS

Il déteste tout il n'aime plus rien. Les autres. Tous ceux qui ne font pas partie de son cercle. Il a du mal, avec les autres. C'est venu comme ça, depuis qu'elle n'est plus là. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, cette phrase n'aura jamais été aussi vraie. Il n'aime plus grand chose, à vrai dire, depuis ce jour là. Et ça le tue doucement. A chaque jour qui passe, sa peine est plus grande. Ce qu'il aime, n'est pus là, et le reste, tout ce qu'il adorait avant, a perdu peu à peu de son intérêt. Alors il continue de vivre, sans vraiment prendre le temps d'en profiter. Puisque son autre n'est plus à ses côtés, à quoi bon rire. Personne ne peut comprendre, à quel point, la vie est devenue terne. Alors non, il n'aime plus rien dans ce monde là. Juste perdre sa rage dans ses poings.

CARACTÈRE

Lars a beau être un enfant de bourgeois aisé et coincé, il faut savoir qu'il en est en réalité, tout l'inverse. Au grand malheur de ses parents et du reste de sa famille d'ailleurs. Sois sage et tais toi, c'est un peu ce qu'on attends de lui et pourtant c'est tout ce qu'il n'est pas. A son plus grand plaisir, mais à leur plus grand malheur. Capricieux, farouche, vulgaire, et la liste est encore très longue croyez moi. Il n'est pas du genre calme, il n'est pas du genre à faire ce qu'on attends de lui, sauf bien sûr, quand il s'agit du pire. Ce garçon est là n'est pas bien compliqué à comprendre pour autant. Il est entier, et c'est un avantage, en tout cas lorsqu'il apprécie quelqu'un. C'est bien simple, il aime, il donne. Il déteste, il donne aussi, certes, mais rien de positif. Hyperactif, ne comptez pas sur lui si vous envisagez de passer du temps au calme, bien loin des disputes et des emmerdes. Lui s'y trempe toujours, où qu'il soit. Il ne respecte pas grand monde, sauf peut-être ceux qu'il appelle « les âinés », comprenez, ses grands frères de baston de rue. Ceux qui lui apprends tout, ceux qui le protège si besoin est. Mais côté sentiments, qu'en est-il de lui ? Pas grand chose ? Au contraire. Dans le fond, il reste un gamin avec sa propre histoire et sa propre souffrance. L'amitié l'aide à tenir debout,et la rage aussi. Quand à l'amour, à moins de prendre soin de lui tout en sachant lui mettre des baffes, ne pensez pas être capable de vous en emparer si facilement, de ce charmant petit blond. Malgré un bon nombre de mauvais côtés,il arrive bien souvent d’apercevoir son côté enfantin remonter à la surface. Par une mimique, par une réflexion stupide, ou bien tout simplement par une réaction trop primaire ou immature. Et pourtant, certains vous diront que cela lui donne un petit côté assez mignon. Un peu comme un enfant boudeur à qui on adore tirer la joue comme une vieille mémé super agaçante et super chiante. En bref, c'est un peu tout ça Lars. De toute façon qu'on l'aime, on qu'on l'aime pas,il ne laisse personne indifférent.Tu veux l'épauler ou plutôt lui casser la gueule, ou même les deux pourquoi pas. Ah, et Lars ne croît pas vraiment à l'amour, en réalité, au fond il n'a jamais aimé, sauf l'amour qu'il portait à sa sœur. Il ne connaît que ça, et ne veut rien connaître d'autre. Il a un peu peur d'oublier ce que ça fait, d'aimer Peta. Même si il ne le pourra jamais, il a peur. S'il oublie ce sentiment, comme fera-t-il pour marcher droit, ne pas tomber, ne rien lâcher. Peta qui guide sa rage, Peta qui guide sa mort.

SECRET(S) ?

Il ne veut pas que l'on sache. C'est juste que...ça ne regarde pas les autres n'est-ce pas ? Et puis c'est du passé maintenant. Il tente de s'en remettre peu à peu, mais c'est dur, trop dur. Sa sœur, sa jumelle, partie, morte. Personne n'a le droit de savoir la souffrance qui l'habite, jour et nuit. C'est son malheur à lui, sa petite mort précoce. Et jamais, il ne pourrait se sentir vivant désormais.

POSSESSIONS

Une chose. La seule, dont il ne peut, n'arrive pas à se séparer, où qu'il soit, c'est une écharpe aux tons ocres. Bien sûr, il ne la porte pas toujours, par exemple par temps de forte chaleur. Mais dans ce cas, il la noue à son bras, à sa taille,mais trouvera toujours une astuce pour ne ps s'en séparer. Après tout, c'est son seul souvenir d'elle...

FAMILY

Des parents coincés et tirés à quatre épingles. Des regards froids et hautains. De l'argent plein les poches et des ourssins planqués en dessous. Du dédain et de la haine pour des enfants qui n'ont rien de futurs héritiers. Autant en faire des autres, mais ils risqueraient d'être tout aussi ratés, au final. Alors Lars se moque bien de sa famille, qui d'ailleurs n'en a que le nom. Il se moque d'être méprisé et renié. Il se moque de tout le monde, sauf d'elle. Elle sa si gentille sœur, si belle. Elle rit comme un Ange. Et quand elle est là, tout est beau, le monde est stupidement rose, mais c'est si agréable. Sa jumelle est tout ce qui le fait avancer face au reste. Mais maintenant, maintenant, elle n'est plus là. Et depuis ce fameux jour, elle ne le sera plus jamais.

STORY

Toi tu es moi. Moi je suis toi. Et si tu n'es pas là, dis moi ce que je dois faire. Plus personne ne pourrait me comprendre. Ni mes rires, ni mes larmes. Tu es vivante à travers moi, et pourtant j'en suis mort ce soir là. Alors Peta, je ne peux plus rire sans te voir dans le ciel. Je ne pourrais pas mourir, car je suis déjà un peu mort. C'est se perdre sois-même. Reviens dans mes veines.

I ~ D'un soir aussi terne que les jours à venir



Elle avait pourtant l'air heureuse, même balancée au bout de cette corde, elle continuait de sourire doucement. Elle avait les yeux plantés dans ceux de son frère et souriait stupidement, désarticulée; Son corps qui pendait vulgairement dans le vide, ressemblait à une poupée de chiffon. Il fixait le corps de sa sœur, yeux écarquillés. Plein de terreur, plein de tristesse, plein de rage? Ils n'auraient pas du continuer à y jouer. Maintenant leurs corps étaient devenus trop lourd. La poutre avait craqué, un peu trop, cette fois-ci. La botte de foin était tombée, condamnant ses pieds à secouer le vide dans de derniers spasmes. Ils n'auraient pas du jouer au pendu. Ils étaient bien trop vieux pour ça. Et pourtant trop jeune pour mourir, sans aucun doute. Lars ne bougeait pas, comme fasciné et terrifié à la fois. Le balancement de sa sœur le hantais depuis. Il était sorti de la grange calmement, et avait même refermé la porte qui grinçait sous ses mains d'enfant. Finalement, il était rentré dans le manoir, de petits pas. Et montant à l'étage dans le bureau de papa, il en poussa la porte; Son père était en train de griffonner à son bureau et Lars tremblait déjà à l'idée d'affronter son regard, et sans doute ses coups, sa ceinture, ou bien tout ce qui pouvait lui enfoncer la chair. Il se mordit la lèvre et s'approcha doucement, très doucement du dos du père, et posa sa petite main sur son épaule. Il y gagna un grognement mécontent. Lars baissa les yeux et eu un sursaut. Effrayé, le petit garçon qu'il était avait quitté la pièce sans un mot. Il n'avait rien dit. Finalement. Et les heures avaient passées. Le soir laissait presque place à la nuit, et il fut l'heure de dîner. A table, il manquait Peta. Lars fixait la place vide en se mordant la lèvre, et commença à manger sa soupe. Il retenait ses larmes avec une force sans nom, et ses bras tremblaient pourtant. La mère haussa un sourcil et eu un soupire agacer. Elle jeta un regard noir à Lars. Le même au fond, que d'habitude.

Où est ta sœur ?
Elle...jouait à la grange je crois.
Et tu n'es pas resté avec elle ?
Je devais aller aux toilettes
Pourquoi elle n'est pas rentrée
Elle devait bien s'amuser.

Elle avait alors envoyée la bonne la chercher. Laquelle était bien revenue, certes, mais plutôt perturbée pour être gentil. Et si les parents n'eurent pas affectés, Lars, lui, faisait résonner ses pleurs du plus profond de son être. Et sa sœur, avait sûrement dû l'entendre, où qu'elle soit.

II ~ When I Grow Up, I want to be...BANG BANG



Il dévalait les rues comme un fou. A bout de souffle et alors ? Tout ce qui comptait pour lui maintenant, c'était de partir loin. Loin d'eux. Ils le poursuivaient et ça le faisait sourire. Autant d'adrénaline en une matinée, c'était beau, c'était bon, tout simplement. Il riait presque aux éclats, puisqu'il courait encore plus vite. Ses amis étaient au même rythme et eux aussi, semblait heureux d'être ici, au même moment. Son cœur battait à tout rompre, et c'était bien les seuls moments, où il se sentait, vivant. Ses veines pulsaient et il aimait sentir ça. Il allait si vite, qu'il n'arrivait plus à se freiner dans sa course. Et arrivé au bout de la rue, une impasse se dessinait tout au bout du chemin de pavés durs. Sans rien prévoir, Lars se dirigeait vers l'impasse, haussant un sourcil. Et en moins de temps qu'il n'en fallait, s'accrocha à la gouttière collée au mur de briques. Elle flanchait, quel quartier pourri, décidément. Et il y monta, suivi par ses amis. Certes, l'un d'eux s'était fait attrapé par la jambe et tabassé au sol sans retenue, mais tant pis. Lui était parvenu sur le toit du bâtiment et poussa un cri de victoire. Cette fois-ci il avait eu de la chance, mais ce ne serait pas toujours comme ça, et il le savait mieux que personne. De son perchoir, il leva les yeux vers le ciel, et eu un sourire doux, chose rare, uniquement pour elle. Il se détourna ensuite, entendant les cris de douleur de son ami qui était resté coincé en bas dans la ruelle. Mais tant pis, il se fichait de ça. Il était bien bâti, il s'en sortirait bien. Et il eu même une pensée pour ses parents qui l'avait inscrit dans cette foutue école. Tant pis, là bas aussi, il saurait quoi faire pour être expulser. Krys prit sa main subitement, et l'entraîna au bout du toit. Il fallait juste sauter, ce n'était pas loin, mais ça l’impressionnait. Il regarda du coin de l’œil Krys qui lui souriait, d'un air qui disait, mais oui, tu peux le faire, tu peux tout faire. Et puis, Lars pensa à sa sœur. Elle l'aurait fait, il le savait. Alors il recula et prit de l'élan. Le garçon ne s'en était même pas rendu compte, à trop regarder les nuages en traversant le vide, qu'il était déjà de l'autre côté. Il fixait ses pieds, d'abord surpris et puis amusé. Krys ne tarda pas à le rejoindre, et reprit sa main, la course reprenant à vive allure à travers les rues, sous leurs rires, et sous l'amour du risque.

III ~ Peu importe l'endroit tant qu'il y la violence



Même ici, enfermé dans cette école, il y arriverait. Il ferait souffrir les autres, il retrouverait la pulsation de ses veines qui l'anime dans la rue. Ses parents ne pouvaient pas le priver de ça, c'était impossible. Il regardait par la fenêtre et soupira sans gêne, bruyamment. Si elle avait été ici avec lui, tout aurait bien plus amusant. Elle l'aurait empêché, sans doute, de se battre, de s'attirer des ennuis. Mais peut-être aussi, qu'il n'aurait pas eu besoin de le faire. Car c'était quand elle vivait, qu'il était heureux. Et maintenant, pour se sentir vivant, il avait besoin de tout ça. De tout ce qui pouvait lui faire mal un jour ou l'autre. Peu importe la vie et la mort, il adorait ça et c'est bien tout ce qui comptais au fond. Lars parviendrait toujours à s'attirer des ennuis. Mais s'attirer des ennuis pour lui, c'est avant tout s'attirer la vie.